à propos / contact

à propos / contact

La Talvera

La Talvera est une structure regroupant des paysagistes ayant des qualités d’urbanistes, portant des projets à toutes les échelles : maîtrise d’œuvre d’espaces publics, d’espaces naturels, de parcs et de jardins, maîtrise d’œuvre paysagère associée à des projets architecturaux (coeur d’îlots, jardins intérieurs, parvis), études urbaines et territoriales. À travers nos missions, nous développons une démarche et un regard sur les enjeux de territoires urbains et ruraux, en plaçant au cœur de nos réflexions les dynamiques des vivants. Nous accompagnons les maîtrises d’ouvrages de la formulation des programmes, à la livraison des ouvrages. Pour cela, nous attachons une importance capitale à la connaissance des milieux et de leurs usages, pour ne plus lire de distinctions entre l’existant et le projet fini de maitrise d’œuvre. Notre attention fine à l’économie des projets et au cœur de nos préoccupations. Elle s’entoure de partenaires réguliers : Bureaux d’études VRD & HYDRO, BET écologie urbaine, BET ouvrages fluviaux & maritimes, BET mobilité ect.. Ainsi que d’entreprises expertes et soucieuses de la bonne réalisation des ouvrages décrits et dessinés par La Talvera.

La Talvera , un lieu des bords où les possibles s’inventent.

Terme emprunté à l’occitan, une talvera désigne les bords d’un champ non labourés, un espace de manœuvre permettant aux bêtes de trait de tourner sans abîmer les cultures. Cet espace résiduel non identifié comme « productif », et néanmoins essentiel, est également utilisé pour les pauses des paysans : on y reprend son souffle,  et là, on partage les espoirs et les doutes.

Une talvera est généralement à l’ombre, le repos est bon, on y prend le frais et l’arôme des milieux est délicieux. C’est aussi là où les plantes adventices ont plein droit ; là où tout devient possible. Notre démarche de maîtres d’œuvre se reconnait dans cet espace de réflexion pris avant les grandes décisions,  le travail que nous produisons ne vient pas de rien,  il s’appuie sur un contexte existant avant le tracé des projets.

L’écologie nous oblige à fabriquer des lieux frugaux et économes en ressources, ce qui nous pousse à adopter cette attitude de composition paysagère, fine et responsable dans laquelle les éléments doivent être solidaires et articulés entre eux, la terre, les végétaux, la faune, mais aussi le minéral, la ville. C’est l’écologie qui nous aide à comprendre les liens puissants qui existent entre les vivants et leur environnement. Et c’est dans la négociation entre ces différents éléments, dans la rationalisation du projet que naît l’adéquation au monde vivant.

L’écologie, le temps long du vivant comme préambule à la transformation

La Talvera comme laboratoire

l’existant comme une matière à travailler

Considérer le site comme un préambule à toutes transformations. À la faveur de son antériorité, le site nous enseigne et nous écoutons ce qu’il a à nous apprendre. Ce qui semblait banal est à réinventer et devient matière à enchantement. Ce qui semblait modeste devient le lieu de multiples enjeux plus complexes où il faudra superposer un nouveau site, d’autres parcours, d’autres horizons, une autre grille de lecture. Notre démarche accompagne l’existant, en agissant par soustraction ou par addition, mais toujours avec lui, jamais contre.

vers de nouvelles figures sédimentaire

Inventer de nouvelles figures à partir des sédiments vivants du territoire. Nous  croyons en la démarche partagée du projet en proposant des méthodes opérationnelles, dés le début des études :     

. Les traversées collectives

. Les expérimentations partagées à l’échelle

.  Les concertations actives

la mise en récit des géographies

A partir d’un observatoire, scientifique et curieux, nous construisons un récit pour inventer des séquences, des ambiances et multiplier les expériences avec le vivant. La mise en récit nous permet de préciser les lieux, les usages, les émotions, de transcrire la qualité de la lumière, les reflets dans l’eau, d’intégrer le temps long de la pousse des végétaux, autant de critères pour mettre en scène la géographie. Nos récits ne sont pas écrits mais plutôt illustrés, à travers des photos, des croquis, des schémas… C’est dans l’image que notre travail de paysagistes se partage.

le fragment, l’inventaire et la récolte

Le projet naît d’une accumulation de formes préexistantes ou pas, de références déjà présentes ou importées d’ailleurs, de sons entendus ou imaginés. Un cabinet de curiosités en quelque sorte qui intègre tout le vivant, et qui par la collection de ces fragments anciens et nouveaux permettra peut-être de les faire (re)vivre sous un autre usage et ensemble. 

faire avec, une démarche collaborative

Dans la même optique d’interactions, lorsque la commande, le temps et les financements nous le permettent, nous intégrons les habitants, associations, élu.es dans le projet dès le début de sa conception. L’aménagement de territoires est le lieu des activités humaines et des décisions politiques, le lieu du vivre ensemble, il s’agit d’entendre les acteurs, leur passé, leur histoire et leurs attentes. Dès le début des études, nous proposons des méthodes opérationnelles, telles que des traversées collectives, des expérimentations partagées, des concertations actives afin que notre aménagement reste attentif à la sensibilité des habitants et associé à leur histoire. L’entretien du projet dans son futur est l’une de nos préoccupations majeures, c’est pour cela que nous aimons, et avons besoin d’impliquer les équipes d’entretien de l’espace public et les jardiniers afin qu’ils ne soient pas exclus mais réellement porteurs du projet.

Pédagogie et enseignement

Nous avons toujours placé au cœur de notre pratique l’exercice de la pédagogie dans une perspective de partage des savoirs - j’apprends aux autres en même temps que j’apprends d’eux:

Dans la méthodologie de travail : en mettant en place des moments dédiés aux ateliers collaboratifs, ateliers de concertations, réunions publiques. 

Dans les contenus des projets : en mettant en place des aspects et écritures ludiques et pédagogiques dans les aménagements.

Dans l’enseignement du projet : Ivanne Gribé enseigne en 1ère année à l’École Nationale de Paysage de Versailles depuis 2021 et intervient dans des jurys de projets dans des écoles d'architecture. 

Dans l’enseignement du Yoga : Ivanne Gribé enseigne également le yoga, une pratique qui est intrinsèquement liée aux valeurs que La Talvera porte dans ses projets de maîtrise d’œuvre.

l'équipe

Ivanne Gribé

paysagiste conceptrice

Paysagiste conceptrice et .dplg, formée à l’école Nationale Supérieure de Paysage de Versailles en 2015, Ivanne fonde La Talvera en 2020. L'alliance de sa formation en botanique et son expérience dans les études territoriales, lui permet d'aborder les projets de façon transcalaire, en attachant tout autant d'importance au détail qu'à l'échelle géographique. Elle enseigne le projet en 1ere année à l’École Nationale de Paysage de Versailles. 

Carla Almansa

paysagiste conceptrice

Paysagiste conceptrice, formée à l’Ecole Supérieure d’Architecture des Jardins et des Paysages en 2014, Carla intégre La Talvera en 2024, en tant que Directrice de projet. Experte dans la connaissance du vivant et des écologies urbaines, elle suit tous les projets, de la phase conception jusqu’à la livraison des chantiers, et accompagne les Maitrises d'Ouvrages dans la concrétisation de leurs ambitions, et cela de manière économe et collaborative.

nous écrire / nous rencontrer

la talvera

Paysages & territoires 01 42 08 05 55

Nous rencontrer

69 rue du faubourg Saint-Antoine 75011 Paris

1 ruelle de Soulages 19400 Argentat-sur-Dordogne